22-07-2025
Des Dents de la mer à Dangerous Animals : les requins, indétrônables monstres sacrés du septième art
Réservé aux abonnés
RÉCIT - Aujourd'hui, le squale croqueur d'hommes reste plébiscité. Mais avec des films tels que Sous la Seine, l'écologie a pris le dessus.
Posée près des hublots, la planche de surf croquée par des dents acérées donne le ton. Bienvenue à bord du Club de l'Étoile. À deux pas de l'Arc de triomphe, ce cinéma des années 1920 en forme de yacht est le repère des cinéphiles mordus de films de requins. « On l'est tous devenu après avoir vu Les Dents de la mer », raconte leur chef de file, Fabien Delage. À 39 ans, il est l'un des rares spécialistes de la « sharksexploitation ». Depuis cinquante ans, ce sous-genre cinématographique né après le succès planétaire du film de Steven Spielberg ne s'essouffle pas. Roi du box-office et des audiences télévisées, le requin laisse Dracula et autres Godzilla loin derrière.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
En cette fin juillet, Fabien Delage anime un peu partout en France les avant-séances de Dangerous Animals . Neuf ans après Instinct de survie où la surfeuse incarnée par Blake Lively est traquée par un grand blanc à 200 mètres de la plage, Dangerous Animals signe le retour des films de requins calibrés pour l'été. Rafiot…